Une curiosité à Bourges : du marais au marais.
Par les collégiens de Saint-Exupery
À l’origine, les marais étaient des marais, des marécages insalubres et incultivables ; ce qui paraît un défaut était une qualité car ils protégeaient la ville comme des douves et la rendaient difficile d’accès aux envahisseurs.
Début d’aménagement
Les lieux restent encore insalubres, et rendent la culture difficile. Toutefois ils sont très poissonneux, ce qui constitue une ressource pour les habitants. Les lieux restent encore insalubres, et rendent la culture difficile. Toutefois ils sont très poissonneux, ce qui constitue une ressource pour les habitants.
Une mise en valeur organisée
En 1640, apparaît l’obligation d’exploiter les parcelles en jardin, sous l’influence des Jésuites. On crée alors des routes et on creuse des fossés intérieurs. Une nouvelle profession apparaît, celle de « maraitier », celui qui exploitait une parcelle, on dirait aujourd’hui maraicher. On trouve également mention de l’expression « jardinier d’eau ». Là on cultivait le chanvre, pour les cordages de la marine à voile, sous l’Ancien Régime. Dans les marais circulaient des barques à fond plat pour transporter les nombreux légumes vers les marchés de la ville, en particulier le marché Saint-Bonnet.
Crédit : Journal Citoyen
Source : Des marais en plein cœur, Christophe Gratias, Roland Melin. Nature 18., Au bonheur des jardins, marais et maraichiers de Bourges, Stéphane Tsékas, 2006, E&C